Gros dossiers en cette fin d'année
Publié le 2 Novembre 2016
Il n’y a pas que la crise responsable de la fermeture des agences même si cela permet de faire beaucoup d’économies, il y a également l’évolution de la banque.
Annonces en bonne et due forme ou stratégies discrètes, la fermeture d’agences bancaires semble aujourd’hui être un phénomène inéluctable qui concerne la plupart des banques.
Les raisons de ce mouvement sont multiples.
Tout d’abord l’évolution du comportement des clients : la digitalisation des services bancaires provoque une baisse de la fréquentation des agences physiques, alors même que le nombre de contacts augmente, via les mails, les applis, etc.
Ainsi ce sera 10% de nos agences qui seront touchés par ce plan de fermetures
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Depuis les années 1990, les négociations nationales ne permettent plus à notre rémunération de suivre l’inflation…
Au lieu d’augmenter correctement et sérieusement notre salaire de base, les directions misaient sur la REC, comme la carotte devant l’âne pour le faire avancer et sur la fiscalité avantageuse de l’intéressement.
En termes de benchmark, outil de comparaison nos salaires conventionnels sont devenus inférieurs de 9 à 15 % par rapport à nos concurrents ! Certes, en rajoutant REC et Intéressement, nous étions presque au même niveau, mais seulement en moyenne !
La conjoncture actuelle fait que les atteintes REC ne sont plus au rendez-vous et la fiscalité de l’intéressement n’est plus ce qu’elle était.
Les futurs résultats du Crédit Agricole ne sont plus aussi garantis avec des taux aussi faibles…
- Nos patrons en sont arrivés à cette conclusion :
Pour attirer les jeunes talents, il faut augmenter les salaires !!!
Attention, pas une vraie et réelle revalorisation de la grille des salaires conventionnels, bien sûr… Cela se fera par un transfert de la REC et d’intéressement vers le salaire de base.